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Acquérir un animal, c’est d’abord choisir de vivre sa vie avec celui-ci

  • 04 Mar, 2019
  • Les races

Acquérir un animal, c’est d’abord choisir de vivre sa vie avec celui-ci.

Avant d’acquérir un animal, il vous faut vous demander si votre contexte de vie, votre environnement et votre disponibilité vous permettent réellement d’avoir la responsabilité d’un animal. Autrement dit :

Suis-je la bonne personne, est-ce le bon moment et est-ce que je suis et serai en mesure de m’occuper d’un animal ?

Vous savez, le problème des animaux abandonnés est réel. Trop souvent cette situation découle de ceux qui se sont laissés attendrir parce qu’ils aiment les animaux, et qu’ils ne peuvent résister à l’allure et au regard attendrissant d’un chiot ou d’un chaton, etc. Ils l’ont alors acheté rapidement sans vraiment s’informer sur les particularités de la race de l’animal qu’ils acquièrent, et sans s’interroger réellement sur la responsabilité que cela peut représenter de faire une telle acquisition.

« Il est mignon, il a de beaux yeux, regarde la couleur de son poil, les enfants vont être heureux, il ne jappe pas, j’en ai toujours voulu un, etc. ! »

Cet attendrissement et ces beaux qualificatifs ne garantissent malheureusement pas le bonheur à celui qui a été séduit par la beauté ou la fragilité d’un animal, pas plus qu’à l’animal d’ailleurs. Car bien qu’ils soient bien intentionnés au départ, ces acheteurs découvrent rapidement que tous les animaux n’ont pas nécessairement le comportement attendu et que chacun nécessite une attention régulière qui peut être bien souvent différente selon chacune des races.

Partager sa vie avec un animal, c’est un changement de vie

Dès le départ, il faut se dire que la plupart des animaux dans un nouvel environnement endurent mal la solitude et qu’ils pleurent même souvent les premières nuits. Puis, en bas âges les animaux font des besoins régulièrement et peuvent ainsi faire des dégâts. Selon la race, ils peuvent perdre davantage leurs poils et causer aussi des réactions allergiques.

Dans le cas des chiens, ils peuvent japper davantage s’ils n’ont pas été bien socialisés. Aussi, certaines races de chats miaulent davantage que d’autres. De plus, les nouveaux propriétaires découvrent qu’un animal a besoin d’activités, que ce n’est pas un toutou en peluche, qu’il a besoin de sortir, de prendre régulièrement des marches, qu’il faut jouer avec lui, qu’il a besoin d’affection et de caresses, le brosser et qu’il faut s’assurer de son état de santé, ce qui implique entre autres certains frais de vétérinaires. Ils découvrent aussi qu’il il est parfois difficile de se déplacer accompagné de son animal, de voyager, de visiter parents et amis, de se loger, de simplement magasiner ou de faire certaines activités avec celui-ci, car ils ne sont pas appréciés de tous, ni acceptés partout.

Finalement, comme ils n’avaient pas pensé à l’ensemble de ces contraintes, et bien, ils choisissent malheureusement de s’en départir parce qu’ils n’avaient jamais voulu autant de responsabilités ou qu’ils n’ont tout simplement pas le temps, le dévouement ou même la patience pour bien élever et rendre heureux un animal. Au final, tout le monde y perd, mais il faut bien l’avouer, le plus grand perdant demeure celui qui a été abandonné…

Toujours décidé ?

Par contre, si vous êtes de ceux qui adorerait partager sa vie avec un animal, que rien de ce que vous venez de lire précédemment ne vous crée une réelle inquiétude. Alors, vous êtes prêt à passer à l’étape 2 qui consiste à identifier l’animal qui vous convient tout d’abord en tenant compte de votre mode de vie, votre environnement et vos motivations à acquérir celui-ci. Une fois cette réflexion faite, commencez vos recherches.

Ne manquez pas la prochainne chronique:

                        Vous, votre environnement et quel animal choisir ?

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